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Let's do it again, make it fun this time

13 septembre 2014

Lâcher prise.

Il était une fois un cpouple qui n'arrivait pas à communiquer.
Une de leur amie, dont l'affection pour ces deux être était débordante, décida de les aider et tenta de décrire à l'autre ce qu'il se passait dans la tête de l'un et inversement.

Nombreuses larmes, nombreuses disputes et de nombreuses insomnies pour la jeune fille.

Elle finit par s'oublier pour se préoccuper des problèmes des autres.

Hélas, le manque de communication et la rancoeur qu'il engendra mit fin à la vie de couple, laissant notre arbitre libre de ses mouvements et de ses pensées de nouveau.

Des histoires sordides sortirent alors du chapeau, des choses dont elle n'avait pas conscience, des choses qu'elle ignorait sur le couple. 

Lasse et dégoûtée, elle décida que cela suffisait. Si pendant la relation elle pouvait les aider, là, la guerre était déclarée entre eux et si ce n'est attendre que la rage ne passe, un médiateur ne peut rien tenter.

Jusqu'à ce qu'on lui demande son avis. Alors que son seul souhait était de ne pas rentrer en guerre elle aussi. On ne gagne rien à porter les étendards de tous si leurs comportements vous blessent ou vous ecoeures. 

Et c'était le cas. Elle demanda à ne pas être mélé à tout ceci. Retorquant qu'elle n'était pas juge pas plus que bourreau, et que tout cela restait privé.
On ne lui en laissa pas le choix et pauvrette se retrouva dans un marasme de questionnement.

Je ne veux pas être prise à partie. 

J'ai envie de crier, j'ai envie de vomir, j'ai envie de tout lâcher.
Qui a-t-il de plus clair comme message que "laissez moi, c'est trop lourd, ce combat n'est pas le mien, laissez moi je vous en prie, laissez moi en dehors de tout ça." ?

J'ai peur.

Parce que je sais que je rejette des personnes. Que ce soit pour mon bien ou non, elles ne verront pas la différence. Elles ne verront que le rejet.

Parfois j'ai envie de tout oublier, de ne lus penser et de revenir une petite fille. Mais à la vérité, la situation était la même lorsque j'étais enfant...

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5 avril 2014

I'm still afraid...

Parfois il y a des assauts du passé dans une journée tout à fait banale.

Très bêtement c'est mon compte paypal qui m'en met une dans la gueule aujourd'hui. Ca m'apprendra a être trop généreuse et à offrir des choses aux autres en rentrant leurs noms et adresse dans les livraisons.

C'est très étrange de tomber sur ce genre de choses et de se sentir complètement paralysée.

Mais dans un sens ça m'a amené à réflechir sur ce que j'ai fait jusqu'ici et ce que j'ai vécu en essayant de dépassionner tout ça.

La conclusion c'es que je n'ai pas de regrets.

Ces gens que j'ai laissé derrière moi ou qui m'ont laissé tomber m'ont apporté quelque chose à un moment donné, ce moment étant révolu il faut passer à autre chose.

Alors j'ai toujours peur oui. Peur de tomber sur ces gens par hasard et qu'ils m'apportent un lot de tourment que je ne saurais contrôler. Pour autant ça ne m'empêche pas de dormir.

Le bilan à ce stade est trop beau pour que ces ombres ternissent mon tableau. 

Ma vie a changé depuis un an, depuis que j'ai laissé mes derniers mots ici. Et en tellement beau.

21 avril 2013

Mais mets-y donc un peu du tien que diable !

Dans la vie, bien souvent on nous dit qu'il faut tout faire pour arranger les choses. 

Parce que c'est toujours plus facile quand "chacun y met du sien".

Pour valoriser des actions de groupe et la communauté, pour aller plus loin tous ensemble, main dans la main, avec le sourire, les ptits oiseaux, les champs de leurs, youpi tralalère giga teuf.

Mais bizarrement, généralement ça foire. Mais genre la belle foirade hein, le truc que limite si tu n'avais rien fait, les choses se seraient même mieux passées !

Et c'est là qu'on y arrive.

A s'évertuer à faire au mieux pour arranger quelque chose qu'on a clairement pas pu aborder comme il aurait fallut. Parce que prêt ou pas on te le demande toujours, d'arrondir les angles, de faire au mieux, de t'oublier un peu "fais un effort quand même, tu peux au moins faire ça !" avec pour sous-entendu "toi qui rate le reste" ou "comme tu n'es pas capable de faire quoi que ce soit d'autre !".

Plus jeune, on m'a demandé d'y mettre du mien. De faire des efforts. De changer. De moins rire. De moins pleurer. De moins parler. Mais d'être plus heureuse. De ne pas me plaindre. De faire moins de bruit. De ne pas répondre.

Tout ça, je l'ai fait. Parce que le pire de ces petites phrases, c'est que ce sont toujours les gens les plus proches de soi qui te la jette au visage et qui réclament de toi d'être la personne que tu n'es pas pour le bien commun. Cette trahison des gens que tu aimes.

S'en suit un "Bah, pourquoi tu fais la gueule ?"

Alors on tente une fois de plus.

On sort sa trousse à outil du comportement social et on tente de rabibocher les parties, de se reforger une personnalité, mais une plus convenable, une qui collerait à cette foutue boîte dans laquelle on veut que tu te sentes bien. Un peu de discours filé, un coup de langue de bois, et on tape les clous de son propre cercueil de sa propre main pendant que les gens qui te sont chers te tiennent le couvercle. Oh merci c'est très aimable, vraiment, falait pas vous déranger pour moi.

Et on se demande pourquoi les gens vont si mal.

On dit que l'égoïsme est un défaut.

Je ne le crois pas.

Parce qu'avant d'apprendre à aider les autres, et à "y mettre du sien", il faudrait déjà savoir quelle partie on peut et on veut donner.

11 avril 2013

Encore un soir

C'est un de ces soirs.

Tu sais, un de ceux où tu n'as pas vraiment envie d'avoir sommeil, où la seule idée de te laisser happer est insupportable. Parce qu'on sait. On sait ce qui  nous attend.

Il y a beaucoup de soirs comme ça. Surtout maintenant que les années ont passées. Je n'ai pas le souvenir d'avoir eu ce genre de cas de conscience plus jeune. Le sommeil était accueilli comme un ami bienveillant, toujours à bras ouverts. Parce qu'il offre alors un apparté.

Un moment pour se retrouver un peu seul avec soi même. Elle créée sont propre imaginaire alors, cette caboche enfin laissée à la seule réflexion, et finalement on n'est jamais vraiment seul quand son esprit est peuplé de magie et de belles images qui alors n'apprtiennent qu'à soit.

C'est l'ennui d'avoir une fraterie sans trop de moyens, quand on partage tout depuis l'enfance avec les autres, sans vraiment le choix de dire "Ceci m'appartiens, je n'ai pas envie de partager, laisse moi être égoïste un peu." La solitude est alors quelque chose de précieux, qu'on préserve, qu'on envie aux autres. 

La grande différence se dresse entre les gens dans la manière dont ils cherchent à combler cette solitude.

Le paradoxe de ma solitude actuelle, maintenant que je suis grande, c'est que je ressens le besoin de la partager. Ce n'est plus alors se retrouver seul, c'est ne plus être seul dans cet état de latence entre deux intermèdes où on oublierait quelques peu son statut.

Partager sa solitude. C'est ce que je fais sur les réseaux sociaux, bien calfeutrée, chacun chez soi, à oublier que le vrai contact existe et à se morfondre dans cette solitude qu'on ne désire plus mais que l'on s'oblige pourtant à vivre. Quand on est grand, on aime pas être seul. Parce qu'on se retrouve face aux questions qu'on ne se posait pas petit. Les doutes, l'anxiété, les problèmes. Ou plutôt on SAIT quand on est grand. Que tout ça existe. On connait l'implication du tout et ce qui nous attend le lendemain. 

Partager sa solitude. Oui, mais pas avec n'importe qui. Si possible, avec quelqu'un de cher. Avec qui cette solitude ne serait plus l'acte majeur de la pièce, mais simplement le jardin secret qu'on s'aménagerais chacun de son côté sans qu'elle ne nous étouffe, parce qu'on vivrait pleinement sans, jusqu'à ressentir le besoin d'une petite bouffée d'air frais.

Oh, rien de très long, rien de ce qu'on pourrait s'imposer en étant seul. Juste un moment avant de replonger dans ce tout qu'on partage, parce que ce partage là peut être égoïste parce que quelque part on sait que la personne en face aussi en à besoin, en à envie.

A vrai dire ça me manque. Ce partage. C'est peut être ça qui me chagrine le plus en ce moment. Ce face à face avec moi même sans réelle échappatoire, avec pour unique chemin possible que le reflet de ce qu'on est. De ce qu'on a peur de devenir.

Quelqu'un qui ne saurait plus partager.

16 octobre 2012

Une raison de plus

Chers mots,

Je vous le disais il y a peu, vous m'avez manqué.

Je me traîne sur internet depuis quelques années et vous ai maltraité un bon nombre de fois sans jamais m'en excuser. Aujourd'hui je tweete à tout va et j'emmagasine un nombre de fautes incroyable, atroce, inhumain. Navrée.

Mais il y a ces gens chers Mots, ces gens qui écrivent et d'ailleurs qui écrivent bien mieux que moi.

Ces gens qui te cajolent et me rendent jalouse de la docilité avec laquelle tu le laisse dresser pour un peu qu'on vous caresse dans le sens du terme sans trop abîmer vos caractères.

Je suis jalouse.

Incroyablement jalouse du talent avec lequel ils vous manient alors que j'aimerais en faire de même.

Mais ils me donnent envie, ces gens, ces gens pour qui j'ai tant d'admiration. Ils me redonnent envie de vous, de vous amadouez, et de traitez de vous, de vous donner du nom propre et du nom commun, de vous attirer parmi le commun.

Je comprends que mes infidélités en faveur du dessin vous ai peiné. J'espère juste vous retrouver avec la même facilté qu'à chaque fois que je vous délaisse, sans toutefois trop y croire.

Bien à vous,

 

Chimerine

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16 octobre 2012

Première bafouille

Un petit domaine, un de plus, pour y déverser ma folie et mes envies.

Vous êtes ici chez moi ou plutôt dans cet abri que je viens de construire, cet endroit sans prétention qui ne demande qu'à vivre, pas même à être découvert. Un îlot de liberté à peine dévoilé pour mes mots, ceux qui me sont propres.

Chers mots, comme vous m'avez manqué.

On se revoit bientôt.

 

Chimerine

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